Berrichon par mon père, je suis provençal par ma mère, et précisément de La Ciotat. Mon grand-père en a été l’un des historiens, et son arrière-arrière-grand-père, mon quiquisaïeul, y fut Procureur du Roi avant d’en devenir maire. Cette ville est, dit-on, le « berceau du cinéma », qui possède le « plus vieux cinéma du monde ». C’est donc tout naturellement que j’ouvre ce « blog » avec le premier film, ou presque, des frères Lumière.
Dans l’Avant-propos de son Dictionnaire passionné du cinéma, Laurent Dandrieu (Valeurs actuelles) commence par citer François Truffaut : « Tout le monde a deux professions : la sienne, et critique de cinéma ». Je n’ai personnellement aucune culture cinématographique, je ne suis certainement pas cinéphile, aussi je me garderais bien de qualifier de « critiques » les propos qui vont suivre. Cinéphile, non, mais « cinéphage » sans doute avec, depuis deux ans, plus de deux films par semaine.
Laurent Dandrieu, toujours lui, dit que « le cinéma (…) est un moyen de communication, qui vise à transmettre au spectateur des émotions, de sujets d’émerveillement, de colère, de réflexion, d’empathie ou d’indignation ». Eh bien, ce sont effectivement ces « émerveillements » ou ces « empathies » – parfois… ces « colères » ou ces « indignations » – souvent… en tout cas toujours ces « réflexions », que je transcris d’abord pour moi-même, et que j’ose vous communiquer.
Puissiez-vous y voir, lorsque mes lignes vous choqueront, l’expression légitime de ma liberté du même nom !
L’arrivée d’un train en gare de La Ciotat
Il s’agit de l’extrait de l’article.