Mary Shelley

A l’affiche, Mary Shelley, un film britannique de Haifaa Al Mansour, avec Elle Fanning (Mary Shelley), Douglas Booth (Percy Shelley) et Tom Sturridge (Lord Byron).

Pour moi Frankenstein, c’était des films de série B, d’épouvante et d’horreur, pour des cinémas de quartier. Je découvre l’existence de ce roman volumineux vieux de 200 ans, à prétention philosophique, en tout cas psychologique et introspective, quasi autobiographique, racontant le désir de vengeance d’un être rejeté par son créateur. On pourrait dire qu’en écrivant ce livre, Mary Wollstonecraft Godwin « fait (à dix-huit ans) son deuil » de sa mère, morte 11 jours après sa naissance.
C’est la révolte de cette jeune fille de 16 ans qui s’amourache et s’enfuit avec  un homme marié, lequel abandonne femme et enfant.

Ce film nous montre une société intellectuelle individualiste, libérale et libertaire, féministe et gauchisante, soixantehuitarde avant l’heure, (pardon pour cette suite pléonastique) aussi dépravée qu’elle l’est à notre époque avec des Percy Shelley et Lord Byron qui n’ont rien à envier à beaucoup de ceux qui se pavanent sur les plateaux de télévision.
La différence c’est qu’aujourd’hui les révolutionnaires soixantehuitards sont au pouvoir, et leurs chimères dans nos institutions et nos lois : « Il est interdit d’interdire » sauf pour « sauver la planète « , sachant qu’ « il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».

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