Madame Hofmann

A l’affiche : Madame Hofmann, un film français de Sébastien Lifshitz.

Quelle mouche m’a piqué ?
Cette question m’a obsédé pendant une longue partie du film jusqu’à ce que je me laisse emporter sur un brancard dans les longs couloirs qui conduisent de la chambre à la salle d’opération, des Urgences à la salle de repos, de la salle de réveil à la morgue…

Comment avais-je pu noter d’aller voir ce long-métrage ? N’avais-je lu, dans le synopsis, que le nom enchanteur de Marseille ?  Comment avais-je pu ne pas voir le mot Hôpital qui, d’habitude, me fait fuir à toutes jambes ou rentrer sous terre comme le mot piqûre et autres substantifs anxieux ?

Madame Hofmann… c’est un documentaire qui raconte la dernière année avant la retraite de Sylvie Hofmann, cadre de santé au service oncologique de l’Hôpital Nord de Marseille. Cela aurait pu être morbide, c’est au contraire plein de vie malgré l’état maladif de l’hôpital qui, de covid en salaires de misère, manque cruellement de moyens et de personnels.

Applaudissez-les, qu’ils disaient, les Buzyn, les Véran, puis les 4 en un an et demi d’Élisabeth Borne, jusqu’aux deux actuels qui ne feront pas six mois… quid du Ségur et autre Grenelle de la Santé ?
Où va notre « pognon de dingue » – comme il a osé le dire ?

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