A l’affiche : Fourmi, un film français de Julien Rappeneau, avec André Dussolier (Claude, l’entraineur de football), Maleaume Paquin (Théo alias Fourmi), Cassiopée Mayance (Romane, l’amie de Théo), François Damiens et Ludivine Sagnier (les parents), Laetitia Dosch (l’assistante sociale) et Sébastien Chassagne (le neveu de Claude).
Le dieu Foot m’insupporte avec ses chapelles, ses messes dominicales et ses grand-messes ; à considérer les « footeux » s’agenouiller devant leurs postes de télé, je partage – pour une fois – l’opinion de Lénine sur la religion « opium du peuple ». J’étais donc perplexe en allant voir ce long-métrage, mais André Dussolier… et surtout Julien Rappeneau dont – contrairement à certain critique, par ailleurs excellent – j’avais beaucoup aimé Rosalie Blum.
Ce Fourmi est un film magnifique sur l’amour filial – et parental – et la « reconstruction »… une belle leçon d’optimisme dans une société qui se désagrège, un beau conte de fée, mais sans artifice, et malgré son mensonge une morale qui redonne le moral… à faire voir aux adolescents.